Brouillards d’huile évacués de l’usine et températures réduites dans la machine et le bac de refroidissement

« Nous avions seulement besoin d’évacuer le brouillard d’huile de l’atelier et je ne voulais rien de compliqué. » C’est ce qui a poussé Lucien Heemskerk de Heemskerk Fijnmechanica, à Waddinxveen, à faire installer des séparateurs de brouillard d’huile 3nine sur sept de ses machines. Les séparateurs de brouillard d’huile, distribués dans la zone Benelux par la société Glavitech, améliorent non seulement la qualité de l’air dans l’usine, mais ils réduisent aussi la température dans la machine-outil et le bac de refroidissement.

Heemskerk Fijnmechanica est spécialisé dans le fraisage CNC et le tournage, répondant aux spécifications d’une clientèle diversifiée. Cette entreprise familiale fabrique aussi des moules destinés au secteur de l’emballage sous vide de produits alimentaires et non alimentaires. Heemskerk dispose d’un parc bien fourni de 50 machines CNC, dont 13 sont équipées du chargement robotisé. Cela lui permet d’être flexible dans la satisfaction des besoins et exigences spécifiques de ses clients.

Investissement continu

Heemskerk ne cesse d’investir dans les machines et l’automatisation. En 2016, huit machines à 5 axes ont été installées, et cette année, l’entreprise installera une neuvième, lesquelles disposent toutes d’un robot à l’avant. L’usine est équipée de 23 postes CFAO, auxquels tous les employés ont accès pour la programmation. « Tous nos investissements ont pour but d’assurer le progrès. », fait savoir Lucien Heemskerk. « Afin de travailler de façon plus efficiente, et donc de réduire les coûts, parce qu’il faut être réaliste : le marché de l’usinage est très concurrentiel, maintenant plus que jamais. Aujourd’hui, la qualité est très importante, tandis que le prix devient le facteur déterminant. »

Environnement de travail sain

Des investissements sont également engagés pour améliorer l’environnement de travail. Heemskerk se veut être un employeur de première classe qui crée un environnement de travail sécurisé et sain et il voudrait bénéficier des gains d’efficience que peut produire un tel engagement. Il y a trois climatiseurs dans le plafond de l’atelier de production pour évacuer les brouillards d’huile malsains* qui sont rejetés dans l’air pendant l’usinage. Les nouvelles machines-outils sont toujours achetées avec une solution de traitement des brouillards d’huile. Au cours des dernières années, Heemskerk a eu recours à différents types de traitement des brouillards d’huile, toutes par filtres à cartouches ou électrostatiques. « Cependant, ces filtres se polluent, ce qui impacte leur fonctionnement, et il peut arriver qu’un ventilateur tombe en panne ou qu’un câble se rompe. Comme les opérateurs ne nettoient pas les salissures sur la machine, il faut toujours faire appel à des entreprises de nettoyage. Et il faut toujours finir par les remplacer. En fait, et en y réfléchissant bien, les systèmes traditionnels ne manquent pas de qualités, mais ils ne sont pas complets. Ils nécessitent beaucoup d’entretien et ils vous posent souvent des problèmes. Les coûts d’entretien s’accumulent sans qu’on y fasse attention et cela augmente significativement la facture. »

Séparer au lieu de filtrer

Lucien Heemskerk s’était déjà intéressé aux séparateurs de brouillards d’huile du fabricant suédois 3nine, mais il avait été découragé par le prix. Pourtant, quand lui et son équipe furent confrontés encore une fois à une grand nuage de  brouillard d’huile dans l’atelier de production, ils se rendirent à l’évidence qu’il leur fallait une meilleure solution. Ils ont passé un coup de fil à Pieter Glavimans de Glavitech, le distributeur 3nine dans la zone Benelux, et il ont passé commande de six séparateurs de brouillard d’huile. Comme le nom de ces unités l’indique, elles ne filtrent pas, elles effectuent une séparation. Avec les technologies mécaniques traditionnelles, la contamination est collectée dans le support du filtre et les unités électrostatiques, plusieurs plaques de filtration sont utilisées. Le séparateur innovant 3nine sépare physiquement les particules liquides de l’air traité. Cela permet de récupérer les liquides de coupe pour la réutilisation, de purifier l’air et de maintenir la température constante dans la machine-outil. Les séparateurs de brouillard d’huile 3nine utilisent un empilement de disques rotatifs qui nettoie l’air à 99,9 % jusqu’à 1μm sans filtre. Les 0,1 % restants sont éliminés à la dernière étape par un filtre HEPA de grade H-13, qui a une espérance de vie de 2 à 3 ans dans des conditions normales d’utilisation

La séparation dispense des entretiens fréquents et du remplacement périodique des filtres, pendant que l’air de l’espace d’usinage est toujours sain.

fait remarquer Pieter Glavimans.

Grands pollueurs

séparateurs de brouillard d'huile 3nine

Heemskerk Fijnmechanica a choisi le séparateur de brouillard d’huile Lina 500 de la série BLUE LINE de 3nine. Vous voyez ici, à titre d’illustration, deux Lina installés sur des tours Nakamura Tome fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Heemskerk a été confronté à des machines-outils particulièrement pollueuses dans son parc, comme les tours qui fonctionnaient souvent avec deux tourelles. Pour les tours Nakamura-Tome qui fonctionnent sans arrêt, la décision a été prise d’utiliser Lina 500 de la série BLUE LINE de 3nine. Les séparateurs d’huile de la série BLUE LINE produisent des flux d’air de 500 m³/h à 2500 m³/h et conviennent à des tailles de cabine de 5 m³ à 30 m³. Le plus petit modèle est le Lina 500 et il est conçu spécialement pour les petites machines-outils à structure fermée avec une cabine de 5 m³ et il produit un flux d’air de 500 m³/h. Les séparateurs de brouillard d’huile de 3nine se montent directement sur la machine-outil, ce qui permet de gagner de l’espace et d’éviter des canalisations inutiles.

Heemskerk Fijnmechanica a aussi acquis un séparateur Clara qui était connecté aux deux centres d’usinage. Le Clara convient pour les machines-outils dont le volume atteint 10 m³. Tous les séparateurs 3nine sont installés avec un CIP (Cleaning in Place), un système de nettoyage automatique. Le CIP assure la propreté des disques et du rotor en les aspergeant régulièrement avec un liquide de coupe propre provenant de la machine-outil.

De cette façon, les séparateurs exigent peu d’entretien et vous n’avez pas à vous en soucier pendant des années. C’est ce que je voulais.

poursuit Heemskerk.

Des avantages supplémentaires

Les séparateurs de brouillard d’huile fonctionnent depuis six mois maintenant et bien que Heemskerk et son équipe avaient déjà remarqué que l’air était devenu plus sain, ils ont voulu effectuer des mesures concrètes. « Nous avons analysé l’air provenant du séparateur d’huile et nous avons été agréablement surpris. Nous avons une valeur de 0,004 mg/m³, alors que nous en étions à 14 mg/m³ avec l’ancien système. Nous avons donc affaire à une vraie cheminée. »

Outre la purification de l’air, les séparateurs de brouillard d’huile 3nine ont bien plus d’avantages. En raison du flux d’air élevé et du niveau élevé de séparation, la chaleur est évacuée efficacement. La température dans la machine-outil demeure constante, même en situation d’usinage sans arrêt. Avoir une température constante dans la machine-outil est un avantage majeur pour assurer la précision dimensionnelle et répétitive de la production, vu que la compensation en cas de température contrôlée par ordinateur n’est pas à 100 % fiable.

Il y a aussi des avantages à avoir des lubrifiants plus froids, surtout pour les tours qui ont plusieurs tourelles et broches, qui sont équipés de plusieurs pompes de refroidissement qui s’approvisionnent toutes du même bac de refroidissement. D’ordinaire, cela entraine une montée de la température dans le bac de refroidissement, mais selon les mesures de Heemskerk, la température du liquide de coupe a diminué de 34 à 24,4 degrés C grâce au séparateur de brouillard d’huile 3nine. « C’est une différence de température de 10 degrés en moyenne. » précise Heemskerk. « Des températures plus basses signifient moins d’instabilité, de formation de mousse et d’infection bactérienne/fongique. »

ll n’a pas le moindre doute que d’autres séparateurs de brouillard d’huile 3nine seront installés. « L’installation de six systèmes en une fois représentait un grand investissement pour nous, mais à partir de maintenant, nous les installerons de façon routinière avec toutes les nouvelles machines. Ainsi, nous ne sentirons pas trop le coût. À part la purification de l’air, les séparateurs de brouillard d’huile augmentent la fiabilité de l’usinage. Et c’est effectivement ce que l’on recherche pour un usinage robotisé en continu. En fin de compte, on aura toujours besoin d’investir dans un équipement d’évacuation d’un point de vue sécuritaire et sanitaire. Toutefois, les dépenses en entretien requise pour ces équipements s’accumuleront à un moment ou à un autre, et il faudra les amortir. Si on trouve dont le taux d’échec est minime, cela devient réalisable. »

 

Cet article a été traduit librement du néerlandais. Vous pouvez trouver l’article original ici.